153. Montagnes du Cantal
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Du Mamelon que j’ai indiqué précédemment telle est la vue que l’on découvre entre deux Escarpements dont les squelettes basaltiques sont recouverts de paturages. En bas et au milieu du tableau, sont les ondulations descendants de la partie du plomb du Cantal qui présente sa face à la Grande Vallée, dont la courbe bien sensible, détermine à droite le cours de St Allagnon, vers Murat et à gauche celui de la Cerre qui va se répandre dans les plaines d’Arpajon près d’Aurillac. En effet c’est à peu près vers le point où l’on remarque un demi-disque de verdure avec son ravin que les deux rivières prennent leurs sources et versent leurs Eaux dans des directions opposées en raison de l’inclinaison différente du terrain. A droite on entrevoit le commencement de la Forêt du Lioran que l’on traverse pour aller à Murat. La montagne en apparence la plus élevée, dont le cône se dessine sur le ciel, est le Puy-Mary. Vialan à sa gauche, dans l’Eloignement est la plus haute montagne du Cantal ; Elle est à 960 Toises au dessus du niveau de la Mer, et surpasse en effet le Puy Mary que de quelques Toises. Au dessous du puy Mary, est le Col de cabre. Cette énorme muraille dont la Direction coupe presque transversalement celle de la grande Vallée forme cloison, point le plus important de ces monts d’où plusieurs vallées parallelles à celle que nous voyons, prennent leur naissance, ainsi que les Ruisseaux qui les arrosent. A droite est celle de Dienne qui va se perdre dans la plaine où est Murat et à gauche celle de St Sigismond (vulgairement St Simon) où coule la Sordanne qui passe à Aurillac. Les petites montagnes en chaîne à la baze desquelles serpente la grande Route, sont en grande partie couvertes de bois et renferment mille curiosités naturelles et pittoresques. La plus élevée est conique et porte le nom de Puy de Grion. C’est aux pieds de cette montagne et de sa sœur qui est à sa gauche que sont placés les Villages des Chazes et de St Jacques del Blass. A peu près au dessus de Grion, se trouve à un plan plus éloigné le Puy Chaveroche.
En suivant les sinuosités de la grande route, on doit à peu de chose près, se faire une idée de celles de la Cerre qui la suit presque parallellement.
En prenant le milieu du Rocher basaltique et verdoyant qui est à gauche, on peut déterminer la place qu’occupe le village de Thiezac dans le fond de la vallée.
Vic-en-Cardalay est encore au delà, et je crois hors de la bordure.
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Depuis le Plomb du Cantal ou le voisinage immédiat de son sommet, Delécluze domine toute la zone haute du massif qui en constitue le cœur. Le centre de son dessin, est occupé par la vallée de la Cère, mais dans ses commentaires il souligne bien que de multiples vallées partent dans toutes les directions. Au troisième plan il a représenté de façon minutieuse les nombreux sommets qui font cercle autour de l’emblématique Puy Mary. Si celui-ci est constitué de lave trachytique, les puys Griou et de l’Usclade qui forment comme lui de belles pyramides, sont en lave massive phonolitique accumulée autour de leur point de sortie. Tous les autres sommets sont des rebords des coulées de trachy-andésite qui arment le millefeuille du stratovolcan du Cantal.
Les renseignements géographiques qu’a dû lui souffler son guide ne sont pas aussi précis que son dessin. Il attribue 960 toises (1870 m) au Puy Mary alors qu’il mesure réellement 1783 m et le Puy Violent ? (Vialan) demeure invisible car bien plus petit avec seulement 1592 m et lointain (15 km environ). Le seul relief un peu plus élevé de « quelques toises » que le Puy Mary est le Peyre Arse voisin avec 1806 m, mais situé à sa droite !
Type d'analyse
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Vue depuis le sommet du Plomb du Cantal : 45.059093 , 2.761291, 15800 Saint-Jacques-des-Blats, Parcelle : 000 / 0B / 0609, Altitude : 1853.24 m
Type d'analyse
- NEHLIG P., LEYRIT H., ARNAUD N., BAUDOIN V., BINET F., BOUDON G., COULOMB A., DARDON A., DEMANGE J., DURANCE G., FONTAINE-VIVE M., FRÉOUR G., GOËR DE HERVE A., DE, GUÉRIN H.-M., JAMET A., LAMBERT A., LEGENDRE C., MAURIZOT-BLANC C., MICHON L., MILÉSI J.-P., PILET S., VATIN-PÉRIGNON N., VANNIER W. & WATELET P. (2001). Carte géol. France (1/50 000), feuille Murat (788). Orléans, BRGM.